Depuis dix ans, l’homme à sa fenêtre comble sa curiosité et nourrit son oisiveté…
soucieux d’être en phase avec le quotidien qui s’offre à lui.
Les protagonistes de ces images, nullement mises en scène, restent des visages
familiers.
Le décor est là, se répète chaque dimanche, les acteurs ne jouent pas !
Tout en nous éloignant de la dimension extraordinaire, le photographe s’amuse à
titiller notre curiosité pour les choses ordinaires… Regardons l’image captée par
l’homme, ces détails, ces fragments du quotidien, ces situations familières. Il en
ressort le mouvement saisi, l’émotion exprimée dans le cadre choisi de la place.
Au-delà de l’intérêt pour la technique, nous nous attachons aussi à l’intérêt pour
l’émotion.
Faut-il qualifier le photographe de « voyeur », ou simplement d’observateur de ces
échanges entre lui et les autres ?

Les premiers pas en photographie de Yann Le Flohic remontent au tout début du
jetable. Il avait alors apprécié ce procédé simple d’utilisation, mais dont les limites
furent vite atteintes… Après, plus rien pendant quelques années.
Puis, lors du fameux rendez-vous incontournable de la photographie qu’est Bièvre, il
investit subitement dans un premier boîtier reflex.
Depuis, le numérique a fait son apparition et Yann ne compte plus les kilomètres
parcourus, accompagné de ce compagnon à la recherche d’instants à voler afin de
pouvoir les restituer pour l’éternité.
Yann Le Flohic est également membre actif du photoclub de Palaiseau depuis quatre
années.