Partir, mais pourquoi donc ?
Connaissance des mondes et civilisations…
Aller voir l’ailleurs.
S’il faut se trouver de bonnes raisons, une piste
peut-être :
Me reviennent les images d’enfance comme celle
de l’absolu château fort Le Krack des Chevaliers.
La Syrie ? C’est loin !
Et la virgule bleue du lac Baïkal sur la mappemonde
qui trône sur mon bureau.
Le monde est petit, plus lointain encore.
Des prétextes ?
Aller à la rencontre, se nourrir d’inattendu
à la croisée du chemin.
Faire un bout de route en bus ou s’attarder un
soir à l’hôtel avec un mineur de
Chuquicamata.
Instants poignants quand se nouent les fils du récit
des heures noires du Chili, les hélicoptères
de l’armée qui enlèvent les syndicalistes…
Il y a des instants plus futiles mais non dénués
d’intérêt :
Les petits riens qui font toute la vie, celle de tous
les jours si différente de la nôtre.
Une poignée de main de bienvenue qui peut durer
plusieurs minutes en Afrique.
Le voyage commence bien en amont avec la préparation,
l’itinéraire et les choix.
On s’imagine, on explore des cartes et des livres,
on projette mais le film n’est jamais comme celui
prévu.
Heureusement…
Alors le voyageur revient content, pose son sac, reprend
ses habitudes, se souvient des gens de là-bas.
Finalement si les paysages sont beaux, tant mieux, ce
sera la cerise sur le gâteau…
Laurent Debrus, 39 ans, enseignant,
a commencé la photographie il y a une vingtaine
d’années : première paye, premier
appareil ! Il consacre la plupart de ses vacances à
sa passion que sont les voyages. Les découvertes
de pays et de populations sont l’occasion de ramener
de nombreuses photos. Laurent Debrus est membre du photo-club
de la MJC de Palaiseau depuis 1995.
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