Laurent Debrus photographie la centrale de Dampierre en Burly depuis une dizaine d’année lorsque il va dans sa famille qui habite à moins d’un kilomètre.
C’est un paysage de campagne vallonné, verdoyant, tranquille: la Loire, quelques champs cultivés, de nombreuses forêts …
Ce bâtiment est pourtant là, arrimé à cette terre avec ses énormes cheminées de refroidissement aux formes étonnantes, symbole industriel.
Le fait que ce soit une centrale atomique ne change rien, Laurent Debrus aurait tout aussi bien eu la même démarche pour une raffinerie ou une aciérie. Mais autour de cette centrale, il n’y a pas de zone industrielle qui gravite ou de camion de livraison, juste une départementale et quelques pépinières qui profitent de la chaleur nourricières de l’usine.
Eté, autonome, hivers, elle est là, et sera là encore de nombreuses années.
Sans bruit, sans odeur …